En effet, nous constatons comme vous que l'éducation ne représente malheureusement pas toujours une priorité. Nous avons lancé différentes initiatives, dont l'une concerne l'éducation dans les situations d'urgence, de guerre, de conflit et de déplacements de population. Il est indispensable de s'assurer que des solutions d'éducation, même temporaires, sont proposées dans ces circonstances.
Au niveau international, il est évident que la mobilisation pour les financements est absolument nécessaire. Durant l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, il y a quelques semaines, j'ai assisté au lancement d'une initiative portée par la France et par le Président de la République. Nous savons que l'éducation constitue l'une des priorités de son mandat. Nous nous en félicitons et nous nous montrerons attentifs avec lui au fait que la France continue de porter de tels engagements au plus haut niveau.
Je rappelle en outre que le G7 qui se tiendra en France au mois d'août intégrera ces questions dans son agenda. Nous porterons la voix de l'éducation dans cette enceinte, à la fois sur le plan de l'investissement, de l'accessibilité universelle et du passage du primaire au secondaire. Le taux d'enfants scolarisés dans l'enseignement primaire a fortement progressé durant les trente dernières années, mais le passage au secondaire reste problématique. De plus, les Objectifs du développement durable nous engagent pour l'avenir, de manière à garantir non seulement une éducation secondaire, mais également une éducation primaire et secondaire de qualité. Ces objectifs importants nécessitent des investissements conséquents.