Merci, chère collègue, pour cette intervention qui, positive au début, nous donnait beaucoup d'espoir, mais dont la fin s'avère plus pessimiste.
En effet, l'éducation et le travail de l'UNICEF font leur oeuvre. Mais nous avons identifié au cours de vos témoignages deux sujets forts : les moyens qui seront mis à disposition et la croissance démographique. Comme vous l'avez dit, il n'y aura jamais autant de jeunes filles dans le monde qu'aujourd'hui.
Nous pouvons nous demander si le poids culturel des mariages forcés et des grossesses précoces est similaire dans ces pays à celui qui existait en France, par exemple il y a une cinquantaine d'années. En outre, les situations en zones de conflit engendrent une précarité pour les femmes et les filles et amènent les familles à proposer des solutions qui ne sont pas les bonnes.
Chanceline Mevowanou a rappelé que les réseaux sociaux permettent désormais d'alerter rapidement en cas de situation problématique. Mais nous savons que de tels moyens de communication ne sont pas toujours utilisés à bon escient.