Je vous remercie pour cet accueil. J'ai pour ma part été impressionnée par les cadences de travail des équipementiers, ainsi que par leur dépendance vis-à-vis de leurs « donneurs d'ordres ». L'équipementier fait donc face à beaucoup d'incertitudes concernant l'organisation de son travail. Je tiens néanmoins à souligner la passion et l'enthousiasme dont ils ont fait preuve lors de nos échanges.
Concernant la filière cuir, on ne peut que regretter que 90 % des peaux soient importées alors même que la matière première est disponible en France. Nous avons été interpellés sur ce sujet : comment avoir des peaux de qualités, travailler avec les éleveurs, et avoir un cahier des charges particulier et exigeant. On note également des difficultés de recrutement pour la formation dans cette filière, alors que le territoire connaît un fort chômage des jeunes. Même constat pour la filière automobile : j'ai ouï dire que le groupe PSA avait ouvert un bureau de recrutement au Portugal alors même que Mulhouse compte 12 % de chômeurs. Ce sujet que nous avons pu identifier dans nos précédentes visites se trouve donc illustré ici également.