J’ai cosigné l’amendement de Charles Guené, dont l’objet décrit parfaitement l’engagement des élus de proximité, notamment dans les collectivités de base que sont nos communes.
Le Sénat défend l’ensemble des territoires, notamment les plus petites communes.
À l’instar de Philippe Dallier, j’ai commencé mon parcours d’élu local en 1983, en devenant conseiller municipal d’une commune de 7 000 habitants. En 2017, j’ai malheureusement dû renoncer à être maire d’une commune de 160 habitants, à cause de la règle du non-cumul des mandats : c’est pour moi un regret de tous les jours. On peut certes rester conseiller municipal, mais ce n’est tout de même pas pareil.
Dans les petites communes, il est de plus en plus difficile de trouver de bonnes volontés. Avec l’intercommunalité et la multiplication des réunions, la tâche des maires est de plus en plus lourde. Le maire est responsable de tout, à tous les échelons. Il convient de revenir au système antérieur, dans un souci de justice et d’équité.