Je veux simplement souligner tout l’intérêt de cette démarche. C’est vrai, le Gouvernement a déjà engagé un programme de réduction tout à fait significative de charges sociales pour les entreprises. Toutefois, il faut que l’on aille un peu plus loin, et il est important que l’on puisse poursuivre ce mouvement. En effet, comme l’a évoqué le rapporteur général à l’instant, les statistiques de la balance commerciale française sont assez mauvaises. Et encore, les chiffres seraient erronés, nous dit-on, puisque les bases de calcul ne seraient absolument pas fiables ; j’invite donc le Gouvernement aussi à préciser les choses, pour que l’on sache quelle est la réalité des chiffres du commerce extérieur.
Cela dit, il est bien évident que, avec un déficit de notre balance commerciale de 60 milliards d’euros, il faut que l’on trouve des mesures permettant aux produits fabriqués à l’étranger de participer à la protection sociale en France. Sans cela, on comprend que nos régimes de sécurité sociale soient en difficulté financière. Ce sont des amendements d’appel, mais il est important que l’on s’engage dans cette voie et que l’on ait, dans un avenir proche, un débat à ce sujet. C’est une question de compétitivité pour nos entreprises et pour notre pays.