Cet amendement vise à appliquer un taux de TVA réduit pour les produits ayant transité par une filière de réemploi ou de réparation, ainsi que pour l’ensemble des activités de réparation, afin de diminuer leur coût et d’inciter le consommateur à utiliser ces services.
Nous connaissons bien le problème : un objet neuf peut valoir à peine plus cher qu’un objet réparé. La mesure proposée permettrait de rééquilibrer ce rapport en faveur des produits réparés, ce qui aurait un véritable impact sur nos modes de consommation.
En effet, il faut agir face à la consommation effrénée actuelle, face au gaspillage des ressources, voire à leur pillage si l’on songe aux générations futures. Nous vivons malheureusement dans un monde fini. Les marchés de certains métaux, qui se raréfient, sont en forte tension. En tout, sept pays européens, dont la Belgique, la Suède et le Portugal, ont d’ores et déjà mis en place de tels taux de TVA réduits.
La directive sur la TVA définit en effet un cadre juridique pour les taux de TVA dans l’Union européenne, mais laisse libres les États membres de déterminer le nombre et le niveau de ces taux.
Il s’agit de favoriser l’allongement de la durée de vie des produits et de permettre, en quelque sorte, une certaine sobriété par rapport aux ressources terrestres. Ce doit être l’un de nos objectifs majeurs en termes de transition écologique et économique. La France devrait suivre cette voie, d’autant que celle-ci permet de booster un secteur à fort potentiel.
Je vous remercie donc, mes chers collègues, de voter cet amendement à haute valeur ajoutée écologique.