En tant que vétérinaire, j’ai toujours été choqué que le taux de TVA sur l’alimentation pour les animaux domestiques soit de 20 %, contre 5, 5 % pour l’alimentation humaine.
Toutefois, je suivrai la position du rapporteur. Ce n’est pas une question de modicité : aujourd’hui, la TVA sur certains sacs de 14 kilogrammes d’aliments de haute qualité s’élève à 12, 5 euros ou 13 euros, ce qui est loin d’être négligeable. Simplement, les industriels déterminent leurs prix en fonction non pas du coût de revient augmenté d’un juste bénéfice – j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte –, mais de la conception qu’ils ont du « prix acceptable » pour le client. Autrement dit, en cas de baisse de la TVA de 20 % à 5, 5 %, l’industriel mettra la différence, qui est importante, dans sa poche.