Les représentants consulaires élus en novembre 2016 se sont engagés sur un plan de mandature 2017-2021.
En dépit de leur engagement à mener des actions en faveur du développement économique, les CCI ont subi des ponctions dans la perception de la taxe qui leur est affectée – 150 millions d’euros l’an dernier. Entre 2013 et 2018, elles ont perdu plus de la moitié de leurs ressources. Imaginez le séisme !
Je ne reviens pas sur les engagements pris ici même par le ministre de l’économie et des finances : il avait garanti une stabilité des ressources des CCI jusqu’à la fin du mandat.
L’on propose à présent une nouvelle diminution, tout en renvoyant les discussions à l’examen du projet de loi PACTE. Mais de quoi va-t-on débattre si les crédits ont été préalablement supprimés dans la loi de finances ?
Les chambres de commerce et d’industrie doivent déjà faire face à de lourdes charges. Comment vont-elles payer les indemnités de licenciement si elles sont encore obligées de tailler dans les effectifs ?
Cela ne peut pas durer, et je pense qu’il faut définir un programme d’action jusqu’au terme du mandat. Disons aux CCI ce qu’on attend d’elles et donnons-leur les moyens d’agir.