C’est un fait : les CCI rurales sont fragilisées. En diminuant leurs ressources, on ne leur laissera pas la possibilité de construire une organisation territoriale plus adaptée, les empêchant a priori de fusionner avec les chambres de métiers et de l’artisanat d’un même département.
Elles ont déjà consenti des efforts considérables, en subissant des baisses de dotation de 48, 26 % en six ans.
Elles ont procédé à une politique d’optimisation du patrimoine immobilier – 50 % des surfaces sont louées à ce jour –, à des facturations de prestations de services, alors même qu’elles servent un tissu social d’entreprises composé principalement de TPE et de PME, et à la réduction de la masse salariale, avec pour conséquence l’abandon de missions d’accompagnement.
Pour tout dire, certaines CCI sont à l’os.
La nouvelle baisse de ressources que l’on veut imposer à ce réseau déjà très sollicité risque d’enregistrer la disparition pure et simple des petites CCI rurales, dont celle du Lot. Le présent amendement vise à les pérenniser et à leur permettre d’assurer leur mission d’appui aux entreprises, afin que nos départements restent vivants.