Que retenir de tout cela ? Je considère en premier lieu que le Gouvernement actuel s'y prend de la pire des façons. Pour que cela fonctionne, l'impulsion doit être donnée par le terrain et non par les technocrates. Tout repose sur la confiance. Gérard Collomb et moi étions adversaires politiques depuis toujours, mais nous avons su avancer ensemble. Et nous nous sommes appuyés sur le terrain.
S'il n'y a pas de confiance, nous n'y arriverons pas. De plus, si les départements ne sont pas parties prenantes dans la création des métropoles, ils s'opposeront inévitablement.
Il convient de dire la vérité : les communes de la métropole ne sont pas comme les autres. Je considère qu'il faut les associer à la gouvernance, car nous ne changerons pas la Constitution. Je suis très partisan que soit institutionnalisé un collège des maires, qui imposerait par exemple une deuxième délibération. Cela permettrait aux maires d'être associés à la gestion de la métropole ; les maires ont un rôle à jouer dans la gouvernance. C'est le chantier de demain si nous voulons que la métropole soit une vraie réussite.