Monsieur le rapporteur spécial, je vous répondrai dans un sens qui pourrait, je vais peut-être vous étonner, vous faire plaisir.
Entre 2003 et 2016, le nombre d’étudiants en licence, master ou doctorat a doublé dans les universités privées, notamment catholiques. Il y a là une vraie réussite, qui s’explique par plusieurs raisons.
Tout d’abord, il s’agit d’universités à taille humaine, de petits modules, qui attachent un intérêt particulier au développement des étudiants, lesquels sont mieux encadrés qu’ailleurs.
Ensuite, les universités catholiques, je les cite, « s’intéressent au développement de la personne et pas seulement à la transmission des savoirs ». Cela fait partie de la doctrine de l’Église. On peut donc y enseigner, comme à l’Institut catholique de Paris, le droit canonique ou, mieux encore, le code des canons des Églises orientales, matières estimables que j’aurais personnellement aimé étudier.
Toutefois, reconnaissez-le avec moi, l’insertion des étudiants pour ces disciplines est relativement limitée. On est face à un enseignement désintéressé.
Pourquoi ce qui fait aujourd’hui la réussite de ces instituts privés ne ferait-il pas celle des universités publiques ? Pourquoi demandons-nous tout à fait autre chose aux universités publiques ?