À Paris, des cortèges se sont déplacés sur cinq trajets, mais ensuite les casseurs ont multiplié les foyers d'agitation. En particulier, lorsqu'il y avait une confrontation et du combat avec nos forces, un petit groupe partait 500 mètres plus loin mettre le feu - en tout, six immeubles ont été incendiés - pour obliger les pompiers à intervenir et nos forces à les protéger, puisque les pompiers étaient systématiquement attaqués.
La province est aussi fragile que Paris et doit être tout autant défendue. Les forces y sont en plus grand nombre, mais elles sont réparties sur le territoire, ce qui pose le problème de la mobilité et de la projection, et elles n'ont pas forcément l'habitude de telles confrontations. Pour autant, elles ont sauvé de la destruction des bâtiments publics - et certainement des vies - en s'interposant, sans toujours disposer du matériel adapté.