En tout cas, le Premier ministre n'a pas dit ce matin qu'il refusait de changer de politique. Au contraire, il a appelé à une discussion politique au meilleur niveau, au plus près du terrain, et dans laquelle je ne doute pas que vous vous engagerez tous. Il est indispensable de revoir l'ensemble des sujets qui relèvent de la fiscalité, et j'invite les gilets jaunes à saisir cette main tendue. Le mouvement des gilets jaunes se heurte à un problème de représentation : nous avons eu des demandes de protection pour certains de leurs porte-parole ! La seule voie est de multiplier les débats, afin que chacune et chacun puisse être écouté, et que nous soyons, nous, attentifs et non pas dans une position de fermeture : on n'ouvre pas une discussion en fermant la porte.
Nous n'avons pas découvert la situation à Notre-Dame-des-Landes : il n'y a aucune mauvaise surprise.