Dans le sud-ouest, les forces de sécurité affrontent les lycéens. Quelles consignes avez-vous données aux préfets pour le bon déroulement de manifestations légitimes, et pour l'encadrement des forces ? Comment maintenir l'ordre face à un mouvement qui se diffuse ? On compte 200 lycées bloqués cet après-midi, et les agents mobilisés sur ce front également seront samedi déjà bien fatigués.
Je regrette, moi aussi, la situation dans laquelle nous sommes. Fallait-il s'enfermer dans une logique sécuritaire ? L'intransigeance politique dont vous avez fait preuve a posé de véritables difficultés. Je ne pense pas que le dialogue soit toujours une faiblesse. C'est aussi la grandeur politique de savoir dialoguer avec les citoyens ; j'espère que vous saurez en prendre la mesure, dans le cadre des mesures annoncées ce matin, mais également de celles à venir.