… et beaucoup sera fait dans la suite du quinquennat, notamment en termes de recrutement. À la fin de l’année 2019, par exemple, les effectifs de gardiens de la paix auront enfin – enfin ! – retrouvé leur niveau de 2007. Pour nous, il est important d’atteindre cet objectif.
Pour parler de l’avenir, de demain, et même de tout à l’heure, je vous confirme que Christophe Castaner et moi-même allons recevoir les organisations syndicales. Nous ne pouvions pas le faire plus tôt, parce que nous étions – cela ne vous a pas échappé – en pleine période d’élections professionnelles et que, dans ces moments-là, on ne discute pas de telles questions.
Cela étant, nous avons ces sujets parfaitement en tête : le sujet du temps de travail, effectivement, auquel nous allons nous atteler, celui des cycles horaires, et bien évidemment celui des heures supplémentaires, dont Christophe Castaner a parlé, et pour lequel nous allons engager un plan d’apurement, tout en veillant à ce qu’aucun stock d’heures supplémentaires ne se reconstitue.
Nous aborderons ce dossier dans le cadre d’une discussion courageuse que nous mènerons avec les organisations syndicales. Ces dernières attendent beaucoup sur le volet du temps de travail. Nous allons dialoguer ensemble pas plus tard que ce soir et dans les tout premiers jours du mois de janvier.
En tout cas, nous sommes déterminés à faire aboutir ces réformes, qui sont très attendues par nos fonctionnaires de police. Nous n’oublions évidemment pas non plus les mesures prévues pour la gendarmerie nationale.
Pardon, madame la sénatrice, mais il ne s’agit pas de « mesurettes » : nous avons une ambition forte pour nos forces de l’ordre, celle d’améliorer les conditions dans lesquelles elles exercent un métier extrêmement difficile !