Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, la nouvelle lecture du projet de loi de finances pour 2019 intervient dans un contexte nouveau, un « contexte bouleversé », pour reprendre les mots du rapporteur général, un contexte politique quasi insurrectionnel, à peine apaisé par les annonces du Président de la République.
J’espère que l’organisation d’un débat national, portant notamment, mais pas seulement, sur la fiscalité écologique, contribuera à revenir au dialogue et au calme. Il le faut pour la France.
Je l’ai dit à plusieurs reprises lors de nos discussions : nos institutions et nos corps intermédiaires doivent reprendre la main pour que notre pays sorte de cette crise par le haut. Le référendum d’initiative citoyenne est le nouvel avatar de cette défiance à l’égard de la démocratie représentative.
Gaulliste libéral d’esprit, …