Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, le budget est toujours un marathon, et reconnaissons que celui-là a été doublé d’une course de haies.
Ne faisons pas non plus comme s’il s’était déroulé dans un climat serein. La séquence était inédite et les modifications apportées ont découlé à la fois de la traditionnelle navette et du mouvement des « gilets jaunes ».
Je veux retenir de ces modifications qu’elles ont finalement débouché sur un effort inégalé depuis au moins dix ans en faveur du pouvoir d’achat des Français.
J’entends bien sûr les critiques sur le déroulement de ce débat budgétaire. Toutefois, après toutes ces itérations, ce qu’il faut retenir, c’est un peu plus de 10 milliards d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire dans l’année.
Une récente note de conjoncture de l’INSEE, qui ne vous a sans doute pas échappé, mes chers collègues, prévoit désormais seulement 1, 5 % de croissance. Elle impute d’ailleurs au mouvement récent une baisse de 0, 1 point de la richesse nationale.
Certains voudront le mettre au passif du Gouvernement, …