Et puis, disons-le ainsi, les choses se sont dégradées.
Ici, bien avant le début du mouvement des « gilets jaunes », un certain nombre de groupes avait proposé des solutions. Monsieur le secrétaire d’État, le rôle du Gouvernement est d’écouter les propositions diverses qui sont faites. Pour ma part, je ne suis pas d’accord avec les propositions des socialistes ou des communistes, mais je les écoute et je suis prêt à en parler. Il m’arrive même de ne pas être d’accord avec les propositions de mon groupe, pourtant, je suis là, j’écoute, je dialogue. Sans cela, il n’y a plus de démocratie.
Or le Gouvernement s’est enfermé dans ses certitudes. Le ministre de l’action et des comptes publics n’a cessé de nous démontrer que nos amendements à 5, 10 ou 20 millions d’euros étaient de véritables désastres. Or, là, on a lâché 10 milliards d’euros d’un coup !