Lorsque le ministre de l'intérieur est venu devant la commission des lois, j'avais proposé de voter un amendement spécifique eu égard aux annonces du Président de la République.
Nous avons procédé à la discussion budgétaire 48 heures après, et le Gouvernement n'a pas été en mesure de s'adapter.
Pour autant, notre opposition aux crédits de la mission « Sécurités » est due à l'augmentation régulière des frais de personnel depuis plus de dix ans, au détriment des moyens.
La somme allouée aux personnels de sécurité, qu'il s'agisse de la police ou de la gendarmerie, à savoir 33 millions d'euros, va encore accroître ce déséquilibre, dénoncé à plusieurs reprises par la Cour des comptes. Ces 33 millions d'euros auraient permis de remettre à l'équilibre les crédits du parc automobile et d'empêcher ainsi son vieillissement.