Merci Monsieur le Président. Il n'était pas prévu que j'intervienne car je dois retourner à mes auditions dont le cycle a débuté il y a une quinzaine de jours, et qui s'élèvent aujourd'hui à plus d'une quarantaine. Pour la plupart d'entre eux, les acteurs que j'interroge ont participé aux Assises de la Mobilité.
Le travail de la Délégation à la prospective arrive à point nommé pour nous permettre d'acquérir une vision élargie. Nous disposons ainsi d'un panel assez large, tant d'un point de vue géographique que de l'usage des mobilités.
Pour la plupart, vous avez été saisis à un moment ou l'autre du sujet, alors que le texte de loi a évolué de l'origine à l'avant-projet, jusqu'à sa version qui sera étudiée au Sénat en première lecture. À la suite des auditions, nous aurons sans doute encore un travail à réaliser. Il s'agit aussi bien d'un sujet d'actualité législative que d'actualité en tant que telle, de sorte que nous essaierons de trouver une rédaction prenant en compte l'ensemble des aspirations de nos concitoyens. Je ne peux pas vous en dire grand-chose pour le moment car les auditions se poursuivent. Je remercie celles et ceux qui ont d'ores et déjà été auditionnés - et tous ceux qui le seront - de nous apporter leur expertise. Je le répète, car c'est important. Sur cette question du financement des mobilités, de même que sur celle de la gouvernance, un certain nombre de choses restent à régler mais nous sommes, je le pense, sur la bonne voie. Nous parviendrons à établir un texte qui réponde à la fois aux souhaits de l'ensemble des acteurs et, ce qui est essentiel, de chacun de nos concitoyens.
Ce propos est très général, mais je ne peux entrer dans le détail des quarante-quatre articles. Sachez, pour ceux qui souhaitent être auditionnés, que nous avons encore quelques créneaux disponibles.
Je vous souhaite de bons travaux et vous remercie de m'avoir laissé la parole.