Je pense avoir dit exactement l'inverse, de même que Jérôme Kravetz. La relation s'entend entre l'AOM, qui est donneur d'ordre et les opérateurs. Il s'agit toutefois de problématiques entre nous, qui n'apparaissent pas aux yeux du voyageur.
En revanche la construction du projet sur un territoire doit s'effectuer en associant au maximum les voyageurs potentiels et les élus locaux. L'élu de base ne se sent concerné que par ce qui ne fonctionne pas dans les transports. Tout le pari des AO est dans la capacité que nous aurons à partager un projet avec les citoyens et les élus qui les représentent localement. Le débat est biaisé. Il faut que la LOM nous permette d'institutionnaliser ces formes de relations nouvelles, pour nous trouver dans un minimum commun. À cet égard, la nouvelle rédaction de la loi nous pose problème sur cette capacité que nous aurons à entraîner la région chef de file. Encore faut-il que la loi précise clairement le chef de file, sans se contenter de définir les territoires de mobilité. Il faut aussi décrire ce qui se passera au quotidien dans les territoires de mobilité. Devrons-nous laisser la main de manière aléatoire à chacune des collectivités du bloc communal, ou au-delà du rôle de chef de file, y aura-t-il un rôle d'architecte ?