C'est bien l'objectif de « l'Usine extraordinaire », démontable par ailleurs, que de présenter les métiers de l'industrie aux jeunes dont certains se formeront et travailleront dans les entreprises.
Il est essentiel que le numérique s'implante dans nos territoires. Certains biens immobiliers en vente sont dévalorisés par le défaut de couverture numérique.
Concernant l'Éducation nationale, nos échanges avec les Suédois, qui ont une culture digitale dès le plus jeune âge, nous laissent à penser qu'il y a un enjeu de société sous-jacent. Aussi, la programmation informatique devrait, au même titre que la lecture ou l'écriture, être enseignée dès le plus jeune âge pour que les futurs salariés puissent s'en servir en entreprise.
S'agissant de la formation professionnelle, l'État allemand ne la prend pas en charge et ce sont les entreprises qui s'occupent de la formation et elles souhaitent garder cette liberté. Le manque de personnel est dû au déclin démographique dont souffre l'Allemagne et qui influe sur sa politique d'accueil des réfugiés. Aussi, les entreprises s'appliquent-elles à former leurs employés en interne pour les conserver et les faire progresser. J'ai moi-même ce problème dans mon entreprise : un informaticien va devoir nous quitter, faute d'avoir été formé aux dernières technologies numériques. La vitesse des changements implique donc une formation continue pour les employés.
J'apporterai plus naturellement davantage d'éléments aux nombreux sujets qui ont été abordés dans le rapport sur la numérisation des PME qui sera publié.