Monsieur le président, mesdames les ministres, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi porte sur des mesures d’urgence économiques et sociales. Reconnaissons que le calendrier imposé au Parlement illustre tout particulièrement ce caractère d’urgence, puisque nous sommes réunis pour examiner ce texte deux jours après son adoption par le conseil des ministres et le jour même de sa transmission au Sénat par l’Assemblée nationale. Il faut l’admettre, ce sont des conditions de travail peu confortables.
Heureusement, ce projet de loi est court : il ne compte que quatre articles, eux-mêmes relativement brefs. En outre, je tiens à souligner la bonne collaboration des services du Gouvernement, qui ont répondu avec rapidité et précision à nos questions. Je les en remercie vivement.
Le dialogue a également été nourri ces derniers jours avec le rapporteur de ce texte à l’Assemblée nationale, Olivier Véran, dont je salue ici la disponibilité, l’esprit d’ouverture et la courtoisie. J’ai noté une volonté réelle de nouer entre nos deux assemblées, sur les projets de loi entrant dans le domaine social, une relation nouvelle qui, je l’espère, perdurera. Je souhaite qu’il en soit de même pour nos relations avec le Gouvernement. Il y a, dans nos assemblées, autant sinon plus de talents, de compétences et surtout d’expérience que dans les cabinets ministériels.