Notre mesure touche des foyers modestes ayant des difficultés à vivre de leur travail.
Monsieur Daudigny, il n'y a pas de contradiction du pouvoir exécutif. Nos mesures répondent à des besoins clairs des Français, exprimés pour certains par les sénateurs. Nous sommes allés insuffisamment vite sur la prime d'activité ; son étalement sur cinq ans était trop long, nous accélérons donc et prenons d'autres mesures, notamment sur la CSG.
Le débat sur la fongibilité entre le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale est de nouveau d'actualité, puisque les recettes de la Sécurité sociale seront considérablement impactées par les mesures de dé-socialisation. Mais il reste très technocratique : les Français s'intéressent à ce qu'il leur reste dans leur poche après avoir payé les cotisations sociales et les impôts, ils ne font pas la différence entre le budget de la Sécurité sociale et celui de l'État : ils paient des prélèvements obligatoires.