il est difficile d'élaborer une doctrine à partir de ce qui s'est produit à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Cette situation était exceptionnelle, Irma ayant compris des vents de plus de 375 km/h alors que les normes sont conçues pour des vents de 250 km/h. Comment se prémunir de l'arrivée d'un cyclone identique à la vitesse d'un TGV ? Ne vouloir être exposé à aucun risque conduirait à déplacer l'intégralité de la population et vider l'île. Il faut que l'on puisse vivre avec le risque. Le rapport que vous avez publié en juillet encourageait à développer à juste titre la culture du risque. Cela est notamment vrai pour les métropolitains qui viennent s'installer dans les îles. Il faut leur expliquer que le paradis peut devenir un enfer !
Sur la question du bâti, il faut avoir en tête le rapport 1 euro investi, 7 euros économisés et des éléments déterminants comme la nécessité d'une pièce où se protéger. Il s'agit aussi de limiter les dégâts avec l'intelligence des anciens qui a été perdue du fait de l'évolution des modes de vie et de la croyance d'un risque zéro. La nature aura toujours raison.