Avec cette Agence, nous avons voulu créer un instrument facilitateur qui soit au service de nos collectivités locales. Libre ensuite aux collectivités territoriales de travailler avec des acteurs de la société civile sur le plan local. Mais pour être facilitateur, il faut être connu. La plupart de nos collègues élus locaux ne connaissait pas le CGET, voire la DATAR ! Il convient donc de se doter d'un instrument efficace sur le territoire. Si cette structure n'est qu'une agence de plus, alors nous aurons échoué. Si j'ai souhaité qu'il y ait fusion de cette structure avec l'Agence du Numérique, c'est parce qu'il fallait gagner en efficacité. Je sais que nous devons à chaque fois faire face à des résistances. Le niveau d'action de l'État doit être clairement identifié. Il doit exister un étage d'action de l'État. J'estime donc que le périmètre opérationnel le plus approprié à l'action de l'État pour ses services déconcentrés est le département. Le préfet est facilitateur et permet de mettre en oeuvre une action directe vis-à-vis de structures d'État. Il doit exister une coordination de ces structures et que l'on puisse s'adresser aux élus locaux pour actionner les moyens ad hoc. Les appels à projet sont parfaits pour ceux qui ont les moyens de les mettre en oeuvre. Le débat doit être celui de la facilitation sur les territoires. Je ne saurais passer sous silence la question des moyens : cette agence doit disposer des moyens lui permettant d'agir efficacement. Il lui faudra disposer des moyens lui permettant d'agir là où d'autres n'agissent pas et pour coordonner les initiatives mises en oeuvre.