Je vous remercie, madame la présidente de la commission de la culture, de cette question.
La mission d’améliorer l’attractivité internationale a été confiée ou non, selon les sites, aux mégastructures que sont les PRES ou les COMUE. Soit les universités ont gardé leur stratégie propre dans ce domaine, soit elles l’ont déléguée aux COMUE. Dans ce dernier cas, des guichets d’accueil uniques ont été mis en place via un système de mutualisation de moyens. Tout dépend, aussi, du périmètre géographique adopté par ces communautés d’universités et établissements.
Quoi qu’il en soit, les COMUE ont bénéficié de la présence, en tant que membres associés, des écoles ayant depuis longtemps une pratique d’accueil des étudiants internationaux différenciée par rapport à celle des universités. De ce point de vue, c’est une richesse.
Les COMUE ont également permis d’afficher une offre de formation pluridisciplinaire, ce qui est un avantage à l’international. En effet, dans de nombreux pays, les universités sont par définition comprehensive, c’est-à-dire capables d’offrir des parcours qui mélangent différentes disciplines. C’est un atout, car, de plus en plus, les étudiants souhaitent avoir des compétences non seulement dans le domaine scientifique, mais aussi en sciences sociales, par exemple. Il est très important que nous puissions proposer une offre de formation qui ressemble à ce qui existe à l’international.
L’incidence de la création de ces regroupements sur les classements internationaux n’est malheureusement pas avérée, pour une bonne et simple raison : dans le cadre de la très grande majorité de ces classements, les COMUE ne peuvent être considérées en tant que telles comme des établissements d’enseignement supérieur. Nous avons fait en sorte que tel soit le cas, au travers de l’ordonnance, au bénéfice de ceux qui choisiront d’utiliser ces nouvelles possibilités pour créer leur écosystème d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation.