Monsieur le sénateur, le calcul n’est pas compliqué. Chaque année, le calcul de l’investissement moyen par étudiant dans l’enseignement supérieur est effectué par l’OCDE ou par les services du ministère.
Le gouvernement français a choisi de demander aux étudiants extracommunautaires une participation à hauteur d’un tiers de l’investissement par étudiant consenti par l’État, de façon que nous puissions garantir des études supérieures de qualité dans notre pays.
Le choix qui a été retenu de faire supporter un tiers de cet investissement par les étudiants extracommunautaires via un financement direct nous permet, comme je l’expliquais en préambule, d’assurer un financement pérenne des mesures d’attractivité que vous me permettrez de rappeler : la simplification très importante de l’obtention des visas, le bénéfice de formations en français langue étrangère et de certaines formations en anglais lorsque les étudiants en ont besoin au début pour s’adapter, des activités culturelles et sportives offertes en complément et, surtout, la possibilité pour tous les diplômés de master et de doctorat de travailler dans notre pays sans être obligés de retourner dans leur pays d’origine pour demander un autre type de visa. En effet, les visas étudiants qui leur permettent de résider en France peuvent être automatiquement transformés en visas de travail.
C’est donc une véritable politique d’attractivité globale qui a été mise en place, tout comme a été fait le choix de continuer à contribuer à hauteur des deux tiers au financement de l’accueil dans les meilleures conditions de ces étudiants internationaux.