Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, notre débat a pour thème la politique d’attractivité de la France à l’égard des étudiants internationaux, que nous avons à cœur d’accueillir.
Je veux axer ma question sur un focus quelque peu particulier : l’aspect européen.
Récemment, j’ai rencontré des jeunes apprentis du lycée Gustave Eiffel de Bordeaux qui ont tous témoigné avec un réel enthousiasme de leur expérience dans le cadre d’Erasmus.
Nous savons bien sûr tout ce qu’apportent ces échanges internationaux aux jeunes : développement de leur capacité d’adaptation, progrès spectaculaire en langues et découverte d’un monde de l’entreprise différent. Ce n’est que du positif, comme l’a souligné la ministre Nathalie Loiseau, qui animait ce rassemblement.
C’est pourquoi, à quelques mois des élections européennes qui font de l’Europe un sujet très prégnant, je souhaite vous interroger, madame la ministre, sur la place de la France dans ce système d’échange reconnu.
C’est notre pays qui envoie le plus grand nombre d’étudiants en programme Erasmus +, se plaçant ainsi devant l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. C’est remarquable ! Mais lorsqu’il s’agit d’accueillir des étudiants, la France n’est plus que le troisième pays, derrière l’Espagne et l’Allemagne.
Dans cette période où l’Europe doit être renforcée, tout comme doivent l’être la connaissance et la tolérance au sein de nos différents pays, comment le Gouvernement entend-il, comment vous-même entendez-vous améliorer l’attractivité de la France auprès des étudiants des trente-trois pays participant à ce programme, et ce au sein de toutes nos universités, partout sur le territoire ?