Madame la ministre, votre définition de la concertation est sidérante : vous décidez et on discute ensuite ! Nous l’avions déjà constaté avec Parcoursup…
Aujourd’hui, les universités sont tenues d’appliquer un barème national et ne peuvent renoncer à percevoir les droits que dans la limite de 10 % des étudiants, en excluant toutefois les boursiers et les étudiants accueillis dans le cadre de conventions bilatérales.
Si j’ai bien compris votre discours, demain, avec les droits différenciés, vous pourriez accorder des exonérations, j’imagine sous conditions, aux universités qui le demanderaient. L’accord serait bien évidemment national.
Comme vous avez aussi indiqué que votre intérêt était de mettre en place une politique redistributive, j’en conclus que votre intérêt financier est d’accorder le moins possible d’exonérations. Sinon, il n’y aurait plus de politique redistributive !
Aussi, doit-on considérer que les universités qui aujourd’hui vous demandent de ne pas appliquer votre réforme seront obligées de le faire demain ?