Monsieur le sénateur, vous abordez là une question extrêmement importante, qui est partie intégrante du plan d’attractivité. En effet, comme vous le rappelez, le rayonnement de l’enseignement supérieur français et la qualité des diplômes français sont tout aussi reconnus lorsque les enseignements se déroulent sur des campus internationaux. Vous avez cité la Chine, on peut aussi citer Singapour, la Russie, le Vietnam, les États-Unis ; bref, tant nos universités – ainsi, hier encore, Sorbonne Université à Moscou – que nos écoles sont parfaitement capables de créer des campus à l’international.
Nous avons déjà ouvert, au cours des derniers mois, un hub qui regroupe une cinquantaine de formations offertes par des écoles ou des universités directement en Côte d’Ivoire, et le même type de projet se développe au Sénégal, avec l’ouverture du campus franco-sénégalais, et en Tunisie avec l’ouverture du campus franco-tunisien pour la Méditerranée. L’ouverture de ces deux campus est programmée à la rentrée de 2019. Au total, un investissement de 20 millions d’euros par an est prévu au sein du budget, de façon à soutenir les établissements qui souhaitent participer au rayonnement de l’enseignement supérieur français dans un certain nombre de projections de campus à l’international.
C’est tout aussi important, cela prépare parfois une partie des étudiants à la mobilité, et, pour tous ceux pour qui la mobilité n’est pas possible, notamment pour des raisons financières, c’est une façon d’amener auprès d’eux l’excellence de la formation française.