Résumer le plan Bienvenue en France à la seule augmentation des droits d’inscription pour les étudiants extracommunautaires est un raccourci dont j’espère que nombre d’entre vous ont aujourd’hui compris le caractère quelque peu hasardeux, mesdames, messieurs les sénateurs.
Notre objectif est bien d’augmenter l’attractivité de la France qui risque, comme vous l’avez vous-même souligné, d’être mise à mal.
Bien évidemment, derrière cette question de l’attractivité et de la stratégie des établissements, se trouve celle de la qualité d’un diplôme qui doit permettre une insertion professionnelle. C’est d’ailleurs ce que recherchent les jeunes dans cette formation qu’ils qualifient eux-mêmes « d’excellence » et qui facilite leur insertion professionnelle.
Nous souhaitons que les établissements concernés s’inscrivent dans une dynamique pour mieux accueillir les étudiants internationaux. Comme vous l’avez souligné, et comme j’ai eu l’occasion de le dire à de nombreuses reprises, la mise en place de diplômes d’établissements – ce ne sont pas des diplômes nationaux – a déjà permis de générer plus de 50 millions d’euros de ressources propres, avec des conditions d’accueil tout à fait particulières pour les seuls étudiants suivant ces cursus.
Nous voulons permettre aux écoles et aux universités, qui disposent d’un véritable savoir-faire en la matière, de généraliser ces conditions d’accueil de haut niveau à l’ensemble des étudiants internationaux, dans l’ensemble des formations.
Nous voulons faire en sorte que ceux des étudiants qui sont en capacité de participer à ce système redistributif, caractéristique des universités françaises et dont nous sommes fiers, puissent le faire, de façon à assurer un financement pérenne de ces mesures.