Alors que l’indexation sur les prix, et non sur les salaires, participe déjà de la paupérisation de nos aînés, cette désindexation alourdit une nouvelle fois la charge que vous avez décidé de faire porter sur les retraités, surtout les plus fragiles d’entre eux. Elle annule même quasiment le gain de l’exonération de la CSG pour les plus pauvres. Cette décision hautement politique est d’autant plus injuste que l’inflation est repartie très à la hausse cette année.
Madame la secrétaire d’État, allez-vous continuer à leurrer les Français sur la hausse de leur pouvoir d’achat ou profiterez-vous du grand débat national pour enfin écouter et renoncer à cette désindexation des pensions ? Par ailleurs, en saura-t-on plus sur la réforme des retraites à l’occasion de ce débat, sujet d’inquiétude majeure pour les Français ?