La refonte de l’architecture globale de notre système de retraite vise à créer un système universel. La concertation est en cours avec l’ensemble des partenaires sociaux sur ses grands principes. Dans un second temps seront examinées les questions relatives à la gouvernance, au pilotage et à l’organisation du système universel : conditions de départ, examen des situations particulières, modalités de transmission entre l’ancien et le nouveau système. Un projet de loi sera ensuite discuté au Parlement.
La réforme doit aussi tenir compte des différentes générations – sans adaptation, les grands régimes de notre protection sociale ne peuvent pas survivre. Elle doit être propice à l’évolution de notre société.
J’en viens à la question des prestations sociales, dont vous avez parlé.
Nous voulons combattre la pauvreté. C’est pourquoi ces prestations seront non seulement maintenues, mais augmentées. Je pense à l’allocation aux adultes handicapés ou au minimum vieillesse, dont nous augmentons le montant de façon importante. Cependant, cela ne suffira pas à sortir les publics de la pauvreté. C’est la raison pour laquelle nous mettons en œuvre des réformes et des stratégies importantes.
La concertation « grand âge et autonomie » sera l’occasion d’aborder les questions relatives à la prise en charge de la dépendance, à son coût financier, à l’assurantiel, à la protection sociale de l’État, à la solidarité nationale. Ce sera également l’occasion de réfléchir à l’adaptation de notre système de prestations sociales, qui fonctionne mal, et à la façon de le rendre lisible et compréhensible pour chacun des Français.