La solidarité nationale est une aide que nous devons de manière inconditionnelle aux plus fragiles. Il s’agit de faire face à l’émergence d’un nouveau risque social, auquel nous serons tous confrontés demain.
Une concertation sur le grand âge et l’autonomie, pilotée par Dominique Libault, a été lancée. Plusieurs débats parlementaires seront bien évidemment organisés. Ils permettront d’élaborer un plan de financement afin de faire face à ce nouveau risque social et de prévoir une organisation.
Je rappelle que ce cinquième risque doit articuler la solidarité collective et la solidarité individuelle, dont feront partie les assurances. Les assurances doivent en effet être parties prenantes à la réflexion sur le financement. Tout sera mis sur la table. Sur ce sujet, nous sommes face à une feuille blanche. L’Assemblée nationale et le Sénat seront évidemment amenés à débattre de l’ensemble des réflexions sur ce sujet.
Dans le cadre de cette concertation, on distingue trois enjeux particuliers : il s’agit d’instaurer un dispositif d’aide moins hétérogène en fonction des territoires, en particulier en cas de maintien à domicile de la personne âgée, un reste à charge plus faible, accessible pour les familles, et un système viable financièrement, compte tenu notamment des défis démographiques. En effet, en 2030, plus de 1, 6 million de personnes connaîtront une perte d’autonomie. Il faudra donc trouver les voies d’un accompagnement équilibré et de qualité afin de répondre à l’ensemble des besoins des Français.