M. Édouard Philippe, Premier ministre. Si ce débat prospère, comme nous le souhaitons et comme, à mon sens, un très grand nombre de Français l’espère, alors peut-être faudra-t-il faire droit à cette proposition. Je crois qu’il est un peu tôt pour répondre à cette question, car il faut laisser au débat le temps de commencer, en garantissant aux Français, ainsi que nous l’avons fait, que le Président de la République l’a dit et que je le redis ici, devant les sénateurs, que nous tiendrons compte des éléments qui seront formulés à l’intérieur du cadre proposé par le Président de la République.