Les Britanniques seront bien sûr demain tout autant les bienvenus sur notre sol qu’ils le sont aujourd’hui, monsieur le sénateur.
Nous connaissons les inquiétudes des ressortissants britanniques et nous nous efforçons d’y répondre. En particulier, le site internet brexit.gouv.fr mis en place par le Gouvernement leur apporte un certain nombre d’informations.
S’agissant des très nombreux touristes britanniques qui séjournent en France – on en dénombre chaque année environ 4 millions –, il n’est pas question, au niveau européen, de rétablir des visas de court séjour pour les ressortissants britanniques se rendant dans l’Union européenne, à moins que l’idée ne vienne aux Britanniques de le faire pour les ressortissants de l’Union européenne – mais je ne pense pas que cela doive être le cas.
Nous devons simplifier autant que possible les contrôles qui seront effectués à l’entrée sur notre territoire et nous avons augmenté le nombre d’agents chargés de ces contrôles, afin que la fluidité puisse être la règle pour l’entrée des Britanniques sur le territoire national.
S’agissant des Britanniques établis en France, nous souhaitons qu’ils puissent continuer à résider, à vivre, à étudier, à travailler, à se soigner dans les mêmes conditions qu’auparavant. Ce point figure dans le projet de loi d’habilitation que nous examinerons tout à l’heure. Nous proposons d’instaurer un délai de grâce d’un an à compter de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne avant qu’ils ne doivent justifier de la détention d’une carte de résident. Leurs qualifications professionnelles, leurs diplômes seront reconnus.