Merci pour votre excellente présentation et surtout pour votre enthousiasme. Nous avons plutôt tendance à regarder comme douloureux les deux derniers élargissements, mais à vous entendre, il devient possible de mesurer ce qu'ils ont eu de positif. On peut dire que vous avez contribué au dynamisme de l'Europe. Quant à votre première présidence, vous êtes sévère avec vous-même en parlant d'examen de passage. Vous avez un très beau programme avec, entre autres choses, ce très prometteur sommet de Sibiu - Hermannstadt en allemand, Nagyszeben en hongrois et Seleste en français - il faut le rappeler. Cependant, pouvez-vous nous donner vos priorités et ce sur quoi vous travaillez en ce moment-même ?
Sur le Brexit, nous aimerions connaître votre regard et votre appréciation de la situation présente. Ce départ est le choix des Britanniques. C'est un choix que nous regrettons. Les Vingt-Sept ont montré une belle cohésion, mais personne n'a intérêt que ce retrait se passe mal. Le Royaume-Uni est un grand pays qui s'est trouvé à nos côtés pendant les heures sombres de notre histoire récente. Pour votre présidence, il sera difficile de passer de 28 à 27.