À l'université, la grande majorité des étudiants en droit sont des étudiantes ; il est donc logique que le nombre de candidates au concours de l'École nationale de la magistrature soit plus important que le nombre de candidats. Le concours étant fondé sur l'anonymat, il est évident qu'il n'y a absolument aucune possibilité de limiter le flux des lauréates. Il est bon aussi que l'institution judiciaire soit à l'image de la société qu'elle est amenée à juger. Alors peut-être serait-il possible d'aménager des préférences masculines dans le cadre des recrutements parallèles dans la magistrature. Mais, là encore, les compétences et les qualités personnelles doivent primer sur le sexe des candidats qui ne peut devenir un critère de recrutement. Force est de constater que le droit attire assez peu les hommes. Nous ne savons pas pourquoi. Est-ce parce qu'il s'agit d'études plutôt littéraires qui attirent plus les femmes par culture ou par tradition ?