L'une de nos équipes est en train de rédiger le traité, et une autre réfléchit au mode de gouvernance. Il faut en effet un pilotage, comme le disait M. Longeot, pour accélérer l'échange de bonnes pratiques et vérifier que 100 % des fonds ont utilisés dans le bon sens. Cette question se pose en Europe et en Afrique ; il faut en parler, car il n'y a aucun tabou.
Le premier plan Marshall, qui a aidé l'Europe à se relever, correspondait aussi à un changement radical de logique : 80 % des fonds attribués par les États-Unis étaient des dons. La seule condition était l'émergence d'une coopération entre les pays. Peut-être faut-il également inciter à la coopération en Afrique, entre les pays mais aussi entre les gouvernements et la société civile.
Nous sommes preneurs de vos réflexions. Il faut montrer qu'il n'y a pas de paroi étanche entre la société civile et les élus.