Vous avez largement fait état des nombreuses contraintes qui pèsent sur votre compagnie. Vous n'avez cependant pas évoqué les marges internes propres au groupe Air France-KLM. Constitue-t-il, selon vous, un véritable groupe intégré, avec une politique d'achat commune des avions, une gestion de trésorerie consolidée ? N'y a-t-il pas des potentialités de ce point de vue ?
Par ailleurs, Nicole Bonnefoy vous a interrogé sur cette étonnante mécanique financière que constitue la double caisse d'ADP. C'est tout de même le flux aérien qui génère la manne financière liée à la rentabilité extrêmement élevée des commerces. Or celle-ci n'est pas reversée dans la gestion aéroportuaire. Votre réponse à ce sujet n'est donc pas satisfaisante, ni au regard de l'état actuel de la double caisse, ni dans la perspective d'une privatisation d'ADP.
Si la privatisation d'ADP se révélait funeste, dans quelle mesure pourriez-vous transférer les activités de long-courriers vers l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol ?