Le groupe Air France-KLM est capable de concurrencer ses principaux compétiteurs. Vous avez parlé de centralisation des achats. J'y travaille pour ce qui est de la flotte, par exemple. Nous pouvons ainsi améliorer notre gestion des calendriers et notre compétitivité. Nous avons des relations avec Delta Air Lines et d'autres partenaires dans SkyTeam. C'est très positif pour le marché transatlantique. Nous avons également un très bon partenariat avec Eastern Air Lines pour ce qui est de l'Asie. Il existe d'autres opportunités pour bénéficier d'une meilleure cohésion.
Pour ce qui est des taxes, la taille des effectifs de la police aux frontières (PAF) ne nous aide guère à gagner en compétitivité. Nous ne pouvons que déplorer les temps d'attente que subissent nos clients et la frustration qu'ils éprouvent. Ils ont du mal à attraper leur correspondance à cause des formalités. C'est un des aspects qu'il faut améliorer. C'est un problème que nous n'avons pas à Schiphol, aéroport certainement le plus efficace d'Europe en termes de correspondance.
Concernant les ressources, notre groupe est basé à Paris. L'entreprise est française et choisit ses investissements, que ce soit en matière de nouveaux avions ou de réduction de sa dette. En tant qu'entreprise publique, nous devons avoir la meilleure stratégie et générer le plus de valeur possible. Cela dépend en partie de l'aéroport Charles-de-Gaulle. Le marché français est très différent du marché néerlandais. Les conditions de correspondance de l'aéroport de Schiphol ne cessent de s'améliorer d'année en année, mais la France est un marché plus large que celui des Pays-Bas. Nous y bénéficions d'atouts essentiels.
Il est important que nous nous assurions une part de ce marché substantiel et que nous améliorions notre rentabilité. Ce serait mieux pour nos employés, nos actionnaires et pour le pays. Nous poussons en ce sens. Il s'agit d'un potentiel énorme.