Le marché domestique est pour nous extrêmement important. Le TGV constitue un concurrent très différent de ce que représentent EasyJet et Ryanair, qui sont basées hors de France et bénéficient d'avantages dont nous ne disposons pas. C'est pour nous une difficulté supplémentaire.
Par ailleurs, trois compagnies volent pour nous en province. Certaines liaisons sont peu fréquentées, saisonnières, et donc difficiles à repérer. Notre engagement en faveur des régions est réel, mais difficile à tenir. Les résultats du marché domestique ne sont pas acceptables du point de vue de la compétitivité ni du point de vue financier. Des ajustements vont être effectués afin d'améliorer les choses.
En France, nous avons des défis très spécifiques à relever en termes de compétitivité. Ce ne sont pas les mêmes que ceux auxquels nos compétiteurs européens ont à faire face ailleurs. La France est un marché très important pour nous, mais les outils dont nous disposons sont actuellement insuffisants pour le redresser.