Pensez-vous que les autorités françaises aient, sur les cinq à dix dernières années qui ont vu l'émergence de la FrenchTech, le lancement de différents plans industriels et la création des pôles de compétitivité, défini des orientations suffisamment claires et lisibles pour nos partenaires européens ?
Le Sénat a récemment publié un rapport sur les pôles de compétitivité, soulignant l'importance d'un maillage territorial pour éviter l'assèchement et les pertes de savoir-faire locaux. Avez-vous inclus le travail avec les régions dans votre stratégie ?
La normalisation volontaire est souvent citée comme un facteur important de compétitivité ; en 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l'économie, en soulignait le caractère stratégique. Une mission d'information conduite par notre collègue Élisabeth Lamure en montrait l'impact sur le chiffre d'affaires global et à l'export des entreprises, ainsi que sur l'excédent brut d'exploitation. Or vous ne l'avez pas évoquée. Quelle place donnez-vous à la normalisation volontaire dans les missions de votre organisme ?