Le projet de loi d'orientation des mobilités se concentre sur les mobilités du quotidien et vise à donner aux collectivités des outils pour les améliorer. Vous avez identifié à Grenoble des solutions pertinentes pour décongestionner le trafic et réduire les émissions. Il faut que la loi permette de promouvoir les solutions adaptées à chaque territoire.
La couverture des zones logistiques en panneaux solaires est un enjeu clairement identifié par le gouvernement.
La smart city consiste à penser la ville dans sa globalité. Il faut repenser de manière globale la gestion des flux en villes : gestion des flux humains, des flux de marchandises, des flux de déchets, de l'eau, des données numériques. Optimiser ces flux est un levier puissant pour réduire les émissions de CO2. La difficulté est de ne pas bloquer les collectivités et les élus dans des solutions numériques qui peuvent rapidement devenir obsolètes dans un monde digital en évolution constante.
Je suis d'accord sur le fait que les politiques publiques doivent être nourries par les pratiques des acteurs de terrain. Je suis d'accord aussi sur le fait que la solidarité - entre les territoires, entre les pays, entre les différentes catégories sociales - est indispensable à la réussite de la transition écologique. Cet enjeu de la solidarité doit être présent dans toutes les décisions que nous proposons. Promouvoir la voiture électrique dans les territoires ruraux, c'est enfermer les plus modestes d'entre nous dans des solutions inexploitables localement.