À l'égard des technologies, la CNIL doit être neutre. Elle n'a pas à porter un jugement sur les objets connectés, les algorithmes ou l'intelligence artificielle. Elle a simplement à porter un jugement sur l'usage, même si naturellement il vaut mieux comprendre ce dont on parle. D'ailleurs, la CNIL comprend des experts qui maîtrisent mieux que moi ces technologies. En ce qui concerne les usages, même un profil qui n'est pas technologique peut comprendre les principes de transparence ou de supervision, car la machine recèle beaucoup de promesses et de possibilité, mais elle n'a pas de bon sens ni de valeurs morales. La CNIL est davantage chargée de l'encadrement des technologies que des technologies elles-mêmes.
En ce qui concerne les amendes, je ne suis pas convaincue que la CNIL coûte très cher à l'État.