Je parle surtout du ressenti de nos habitants. Avec la crise des gilets jaunes, nous pouvons espérer que la loi d'orientation des mobilités, actuellement en discussion au Sénat et à l'Assemblée nationale, traitera à nouveau des réalités rurales. Je suis d'ailleurs certain que tel sera le cas, puisque j'ai reçu un appel d'Élisabeth Borne, après le deuxième samedi de mobilisation, nous demandant de présenter à nouveau nos propositions pour la mobilité en milieu rural. Alors que ces propositions avaient été abandonnées lors des arbitrages, il avait été décidé de les réinscrire dans la loi pour le mardi suivant. Grâce aux gilets jaunes, la mobilité rurale sera donc présente dans la loi.
Par ailleurs, nous espérons que le 1% transport sera retravaillé dans le sens d'une péréquation.
Sur la remise à plat des normes, le sujet est « franco-français » et perdure. Nous aurions pu, néanmoins, espérer que la loi de simplification entraîne des effets positifs. Or cette réforme n'est pas allée au bout. Ce manque de simplicité administrative est pourtant l'une des raisons pour lesquelles nos concitoyens sont en colère.