Intervention de Vincent Capo-Canellas

Réunion du 5 février 2019 à 14h30
Croissance et transformation des entreprises — Article 44

Photo de Vincent Capo-CanellasVincent Capo-Canellas :

Le texte était d’abord un texte de M. Montebourg ! Lyon et Nice, qui sont des projets de M. Macron, se sont bien déroulés et ne posent pas de problème particulier aujourd’hui.

Deuxième point, le secteur aéroportuaire est quand même ouvert à la concurrence, on fait mine de l’oublier. Les passagers choisissent notamment d’aller vers des hubs où les prix sont compétitifs, le niveau de service et la connexion, satisfaisants. Concernant le marché primaire – en gros, trois heures autour de l’aéroport Paris-CDG –, on peut effectivement parler de monopole. Pour le reste, la notion de monopole est tout de même très relative, car les passagers regardent sur internet et iront à Londres, à Fraport ou à Schiphol, en fonction des meilleurs tarifs et connexions.

Troisième point, la qualité aéroportuaire et les installations ont été un sujet majeur. ADP s’est beaucoup transformé et modernisé lors de l’ouverture partielle du capital en 2006, qui a porté ce processus jusqu’à aujourd’hui.

Dernier point, et je m’en tiendrai là, les compagnies se plaignent du niveau des redevances et nous demandent de porter notre attention sur ce point, de créer un régulateur – Jean-François Husson l’a proposé au nom de la commission spéciale. À mes yeux, il s’agit d’un élément majeur pour favoriser la transparence et éviter les surprofits. Tel doit être, me semble-t-il, l’apport du Sénat dans ce texte.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion