Reste la question des 10 % que l’État conserve dans cet établissement. Je répète ce que j’ai déjà eu l’occasion de dire lors des questions d’actualité au Gouvernement, je vous recevrai quand vous le souhaitez – nous sommes en train de fixer une date – pour que les collectivités locales et les élus nationaux et locaux de Toulouse me fassent part de leurs souhaits à ce sujet. Nous prendrons notre décision sur l’investissement de l’État dans l’aéroport en fonction de cela. En la matière, c’est la meilleure garantie que je peux vous donner.
Monsieur Olivier Jacquin, vous nous dites que nous faisons cela parce que nous avons besoin d’argent. Non, nous faisons un choix d’investissement. L’alternative devant laquelle se trouve l’État est la suivante : continuer à gérer une activité qui, je le rappelle, est à 74 % commerciale ou réinvestir cet argent pour financer des innovations de rupture. Le président chinois, par exemple, §Il est temps que nous prenions une autre direction.
( Mme Sophie Taillé-Polian fait mine de jouer du violon.) Nous, nous voulons dégager les moyens financiers nécessaires pour investir pour l’avenir de nos enfants et pour notre souveraineté technologique.