Le roi Abdallah, que j'ai rencontré alors que j'accompagnais Jean-Yves Le Drian, a évoqué à la fois le rôle stabilisateur de son pays, mais aussi sa grande fragilité, la Jordanie n'ayant aucune ressource et accueillant des millions de réfugiés. Il nous a dit que si les Américains venaient à quitter la région, son pays demanderait de l'aide à Moscou, à défaut de pouvoir compter sur l'Europe pour la soutenir.